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Blog Télémédecine - Psy


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Télém et épidémie N°2

Par Toll Antheaum, le 15 mars 2020.

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Télém et épidémie N°2

Dans la synchronicité du moment JM.Ghitti publie un point de vue Présence à distance qui viendra nourrir la suggestion ci-dessous, que la tenue à distance ( de la téléconsultation ) apporte un phénomène considérable dans la médecine – si considérable que c’est pour cela que l’on aura commencé par l’ignorer jusqu’à le refouler ; ceci començant à s’expliquer, se montrer comme suit :

https://youtu.be/KcC3xIEU-S4

Transcript de la vidéo :

Nous vivons une épidémie. Sa maladie déclarée n’a pas de traitement connu, mais nous avons une bonne connaissance du principe qui l’enraye : éviter la contagion, se tenir à distance. Autrement dit, à côté des outils de stérilisations jusqu’à l’assistance respiratoire, on trouve toutes les technologies de confinement, de consultations protégées et, voie royale de la tenue à distance, la téléconsultation – autrement dit en terme général, la télémédecine.

 

   Dans la publication vidéo précédente, je mentionnais des résistances à l’usage de la télémédecine. Par la force de la menace de l’épidémie, aujourd’hui les digues ont rompu et la télémédecine est libérée. Une télévision de confiance l’a clairement énoncé, en précisant toutefois que ce serait jusque fin avril... une étroite fenêtre, mais l’allocution présidentielle déclare aussi que « nous garderons des changements auxquels nous sommes en train de procéder – parce que nous apprenons aussi de cette crise. »

   Un autre moyen de presse informe ainsi qu’un « décret du gouvernement autorise la téléconsultation avec "n'importe lequel des moyens technologiques actuellement disponibles" » et confirme ensuite qu’une solution comme Wazap est ""autorisée"" mais c’est à ce propos mineur ; l’important est que le « n'importe lequel des moyens technologiques » répète strictement la définition légale, inaugurale et fondamentale de la télémédecine et de sa déontologie médicale. La crise nous a donc mis dans la situation de la légalité la plus pure.

 

   Ceci éclaire la raison des résistance, des obstacles qui la freinent depuis cette légalisation pratique de sept 2018. Aussitôt née la belle aventure avait souffert de successives inhibitions. Plutôt que de regarder à la loupe longuement ces symptômes, on peut les situer plus largement. Le Codiv19 donne l’occasion de comparer deux régimes : par exemple, de la Chine et d’Europe.

   La première se distingue par une centralisation (de la gestion de la santé) qui tend à piloter chaque individu. La France en comparaison procède par un filtre – le ‘15’. Pour l’un comme l’autre la télémédecine n’est qu’un accessoire (accessoire de leurs moyens : centralisation et filtrage). Cependant, au lieu d’un accessoire, elle peut être un principe. C’est une troisième politique qu’on appelle Ubérisation. Or nous sommes mis en garde contre ce mot, sans trop savoir pourquoi. C’est contre ce régime que les deux premiers résistent.

   Sans non-plus prendre la loupe pour l’examiner, situons la question largement. Je l’ai entendue posée par une citoyenne lambda ; oui, libérer la télémédecine, comme on le fait en ce moment, c’est redonner au médecin le droit de décider et son libre-arbitre.

   Ah ! La relation « médecin-malade » & l’« ubérisation » - ce second terme diabolisé trouve là un petit indice de compréhension. Je veux faire court, mais une voie de compréhension est ouverte.

À la prochaine ! Je donnerai quelques détails.