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Complot ou pas

Par Toll Antheaum, le 16 novembre 2021.

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Complot ou pas

a) Présentation de surface ( pourquoi votemobile ? ) :

b) Présentation plus en profondeur ( pourquoi et/ou comment l' I.A )
ba)  Déduction/diagnostique

(note: pour aller à : cliquer droit et ouvrir dans un nouvel onglet)

 

 

Présentation de surface ( pourquoi votemobile ? ) :

 

Je rédige ici un texte-en-production, destiné à localiser la fonction de https://votemobile.xyz vis à vis de l'hypothèse complotiste.

avec pour commencer un extrait de la réponse d'un expérimentateur.

Je viens de regarder ces trois tutoriels (  https://youtu.be/LzvN0fxnrcw ; https://youtu.be/6HPQWo-iOyM ; https://youtu.be/vuyNEgPSeKk  )

Je pense qu'il me manque la présentation de l'objet et la mise en valeur de ses atouts, même si on le comprend peu à peu en en découvrant des fonctions ou outils.

J'ai le sentiment d'être face à un outil très puissant et très rigoureux destiné à gérer un groupe important de gens d'une certaine qualification.

Ces tutoriels sont relativement courts, ce qui incitera sans doute à les revoir, car même si le débit vocal est adapté, la navigation doit être comprise (introduire des loupes, zooms?) et l'assimilation demande un effort.

Je vais répondre, bien entendu à cet examinteur, puis ensuite je tiendrai une chronique du d'assimilation et de l'adoption de tel programme que Votemobile.

1) ma réponse :

Bonjour, merci pour votre réflexion ; je pense que vous avez bien identifié l'outil. Ses tutoriels pourraient/pourront être grandement améliorés, mais « la présentation de son objet » fera précisément l'argument du 4em. Son titre "Visite de Routine" promet de répondre à ce besoin (il sera mis-en-ligne dans quelques jours). L'exercice est difficile a réaliser et je dois dire que le logiciel lui-même est lourd d'imperfections. Son projet naquit en 1985 et sa maturité devrait estomper toute son histoire dans une forme ergonomique aussi lisse que ces écrans smartphone où sa V.03, troisième développement, se fondra. Pour l'instant les fonds (et l'âge) n'y parviendront pas.

Du monde des programmeurs dont j'ai des échos, il n'existe pas de comparable plate-forme répondant à son dispositif de la démocratie pur et simple. A l'exigence de la 'qualification' que son affichage encore rugueux demande, s'ajoute certainement un facteur de notre psychologie collective. C'est là où il présente déjà une vertu considérable.

Le « carnet des événements » dont vous m'avez fait connaître une portion m'a inspiré l'idée de rédiger https://telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Complot-ou-pas une chronique analogue concernant le développement de votemobile et/ou sa logique logicielle que j'appelle APSO. Merci d'en avoir permis l'amorce,

 

2) La première vertu de votemobile(APSO) est de d'imposer à notre attention ce qu'on peut appeler une Résistance. C'est un terme ambigu qui répond bien de l'énigme à laquelle nous faisons face : nous voulons une démocratie, or lorsque l'outil se présente à notre disposition, nous l'ignorons ; or il faut ajouter à cette première intrigue, l'évidente complicité que nous entretenons avec les pouvoirs qui nous opprime - de sorte que nous nous trouvons avec une double-suspicion pesant sur notre conscience. Une chronique du développement d'APSO va nous aider à y voir clair :

a) APSO naquit, fut posé en 1985, lorsqu'au Minitel frémissant l'imagination commençait à nourrir l'idée d'un monde informatique généralisé. En 90 l'Internet découvert à Londres, puis en 95 le Web à NewYork, de retour en France en 2000 les conditions étaient prêtes pour passer du concept à l'application pratique. La première version, 2015, avec l'intention d'initier des adolescents à la démocratie a été furieusement attaquée par les administrateurs d'adolescents sous l'accusation de « secte ». La seconde a été destinée au grand public et installé sur le web en OpenSource. Quelques groupes moins violent ont regretté l'existence de certaines fonctions. Ils ont aidé à y répondre avec la version actuelle. Cette version techniquement complète appelle sans doute à une quatrième mouture qui perfectionnera l'ergonomie et l'usage sur smartphone.

 

b) Quel est l'objet de Votemobile et sa valeur ? Premièrement il délivre les fonctions simples de la démocratie Universelle, Directe, Instantanée et Permanente. En pratique 24H/24, à tout instant, les élections directes (ubérisation) sont autorisés à chacun. Tous proposent les lois, tous les votes etc.. sans filtre, sans frein. Sur cette base à laquelle une communauté peut toujours revenir, cette dernière peut décider d'introduire les durées, déterminées ou indéterminées au lieu du temps-réel et/ou réintroduire des représentants. Étant donné que c'est l'outil le plus simple et le plus universel, il peut créer ses propre règles jusqu'à, pourquoi pas, recréer une gouvernance du temps passé.

Quelle est la valeur d'une application démocratique de pure et simple base ? C'est cette valeur qui cause sa résistance et ses difficultés. Elle lève la suspicion double, de faux semblant et de complicité avec la corruption de la démocratie par le pouvoir cupide et paranoïaque. Ceci s'appelle l'appel au Maître et constitue notre pathologie collective actuelle ; elle est précipitée par l'informatisation. À cette régression, la démocratie avec sa règle d'ubérisation, opère un phénomène insoupçonné ; elle réalise une humanisation de l'informatique, humanisation de l'IA, humanisation de la numérisation. En opposition à la tyrannie du maître, ceci constitue une appel au Savoir.

 

Présentation plus en profondeur ; pourquoi et/ou comment l'I.A ?

 

C'est une sorte d'évidence si forte qu'elle nous cache la vue (en anglais, pensant à la queue du chien qui remue, on emploie l'expression : " remuer le chien") – qu'est-ce que nous montre la queue du chien ? (à ne pas confondre non plus avec le doigt qui montre la lune). Le phénomène actuel n'est ni le covid, même si le chien remue, ni sa queue, même si la manipulation génétique semble bien être de la partie. Ce ni.. ni.. volontiers rappelé par les taoïste ou autre zen, dirige notre attention, si nous pouvons y réfléchir, sur un événement bien plus vaste, profondément causal.

Je dois faire attention à le décrire en détail ; je rappelle que je viens £ci-dessus£ de le présenter en surface et à l'instant j'indique que c'est un double renversement que notre pensée doit opérer. Tout d'abord si la Covid se déroule au regard de l'IA, il aura fallu ou il faudra que l'on s'éclaire des ambiguïtés de ladite " Intelligence Artificielle " – j'ai donc composé ce premier éclairage par un chapitre que je recopie ici :

Chers Paul, Christine K & R, chers tous qui lisez peut-être – comme Paul l'a fait remarquer, de cette façon naturelle où dans un collectif une faible proportion s'exprime ou agit mais ne s'en informe pas moins. Je réponds volontiers à cette demande d'éclaircissement et je l'espère à la réassurance concernant l'IA. Je vais le faire, de par mon expérience/histoire, et aussi suivant des raisons générales scientifiques.

Concernant mon point de vue (donc mes préjugés, si on peut dire), il a débuté il y a 50ans lorsque jeune psychiatre, j'entendais mes aînés commencer à parler de « machines désirantes » (comme Descartes avait parlé des corps humains au décours de la Renaissance comme des « mécaniques vivantes »). Or j'étais un peu en avance, interpellé par l'écologie ; et je me suis pris de la conviction que nous allions devoir affronter une invasion de nos écosystèmes par l'informatique des ordinateurs qui étaient à l'époque très nouveaux. Je dois ajouter troisièmement qu'en plus de la psychanalyse qui m'avait passionné très jeune, j'étais déjà féru et pratiquant d'un Yoga qu'on attribue à Aurobindo, basé sur l'idée de l'acquisition humaine d'un Supramental. Ce "supramental" est une notion très forte et cette école de Yoga a annoncé qu'il était entré en activité sur terre quelques semaines seulement avant le premier congrès international de Cybernétique. Je rappelle ce que c'est que la 'cybernétique', très précisément : « la science des relations et de leur contrôle, entre les être vivants et les machines ».

Si on remplace le mot cybernétique par écologie, on trouve exactement la même définition – car l'écologie que l'être humain a créé est une relation entre les êtres vivants et les machines ; c'est une réalité qui n'est contournée que par la Deep Ecology qui prône de supprimer l'humanité pour qu'on puisse y voir clair (!). Je ne suis pas du tout partisan de la notion d'une « pulsion de mort », comme disent certains de mes collègues ; je pense que l'être humain a pour mission que les machines et les être vivants vivent (c'est le cas de le dire/ ..) en bonne intelligence.

 

J'essaie d'alléger ces notions du mieux possible, mais on conviendra qu'elles sont importantes, et d'actualité, et qu'il faut y réfléchir un peu. En bref, je me suis donc dit que les machines nous envahissaient – et qu'il s'agissait peut-être de ce 'supramental' (ou du moins qu'elles y participaient) que les très anciennes pensées du Véda prophétisaient. Revenant à la médecine qui était tout de même mon métier terre-à-terre, j'ai découvert ensuite, chemin faisant, qu'une relative partie des médecins, qu'on appelle 'transhumanistes', avaient, eux, l'idée d'asservir les machines à leur volonté dominatrice, jusqu'à s'en servir pour opprimer, voire supprimer le reste de leurs semblables être humains. Nous connaissons en psychiatrie ce travers qui s'appelle 'paranoïa'. J'ai donc continué avec l'idée que nous allions devoir et devions composer avec les machines et qui plus est, machines 'intelligentes' – mais aussi devoir corriger une mauvaise orientation qu'on aurait tendance à leur donner.

 

Que les 'machines' soient intelligentes (ou puissent le devenir) est une notion fort discutée, débattue et parfois combattue. Elle est rarement défendue. Le point de vue de la psychanalyse la plus avancée, est très rarement soutenu. Cette science (ou conscience) du psychisme, déduit en effet, par la logique, que les machines arrivent et seront, toujours, juste 'un peu plus' intelligente que les êtres humains. Et que c'est ainsi qu'elle aideront les êtres humains à s'élever. De même qu'un avion pour voler est aspiré par une vide qui se forme au-dessus de ses ailes, l'être humain et sa cargaison de nature, sont portés par une intelligence 'vide' au-dessus d'eux. Cette image ou cette allégorie permet de se défaire du fantasme de quelque puissance qu'on contrôlerait, ou qui nous augmenterait, ou qui nous abattrait. C'est le psychanalyste Jacques Lacan qui a soutenu, sa vie durant, que le premier informaticien Alan Turing avait eu raison et que les machines penseraient.. juste un infime degré, mieux ou plus que nous. Personnellement je pense que – si l'idée est bel et bien discutable – elle n'est en tous cas pas du tout dangereuse ; au contraire, elle est assez noble, surtout si on la prend avec humilité et qu'on estime que cette éventuelle "pensée" est celle de la Nature toute entière, qui effectivement nous domine et nous élève.

J'espère que j'ai montré à quel point, le transhumanisme à l'inverse, peut devenir une notion folle, équivalente à celle d'un être qui prétendrait dominer son inconscient, gouverner sa mémoire, piloter la nature et s'envoler dans les airs en tirant sur ses lacets de chaussures quand ce ne serait en piétinant les autres. Tout cela parce que son fantasme est celui de contrôler l'intelligence.

 

Pour finir – et il y aurait encore tant de choses à dire – je voudrais conclure avec un petit exercice mental. Certes nous avons nos savants fous, nos grands et petits Alexandres, qui tranche les nœuds gordiens et retranche les 'inutiles' – mais nous avons aussi une raison affectée, troublée par une Novlangue (c'est à dire que nous cherchons la paix par la guerre, la santé par la maladie etc..). C'est un trouble de notre psychologie, causée par le miroir que nous avons créé en élaborant une machine (ou une machinerie) semblable à nous-même (oh ! Simple rappel, il y a dans le Corpus Hermeticum, tout un Discours consacré à cela.. c'est une très ancienne occupation de la recherche et des sciences). En bref, nous appelons ce qui nous sauve, notre perte ; et nous cherchons le salut du côté du diable (il s'agit de notre prophétie chrétienne de Satan). Eh ! Bien, si cela est une phase de retournement, d’apocalypse lorsque nous renversons notre narcissisme, cette inversion des valeurs, et notre confusion dans l'illusion, si elles nous font prendre des vessies pour les lanternes, nous font aussi prendre la lumière pour un éblouissement.

Il ne faudrait pas que notre silence des politiques et celui de notre terreur de tout ce qui pense, nous empêche d'imaginer que l'Intelligence, la nôtre & l'artificielle, puissent nous servir. Tâchons donc de regarder plutôt les choses filtrées du simple fil d'un slogan – je me permets de terminer ma réponse ainsi : « comme le peuple a pris la Bastille, aujourd'hui la victoire du peuple sera de prendre l'IA » - personnellement je ne crains pas l'IA en elle-même ; je redoute ceux qui s'en servent mal ; j'aurai tendance à être persuadé qu'il n'y aura pas grand chose d'autre que son moyen qui nous sauvera – c'est à dire qui sauvera notre humanité, qui nous rendra notre liberté (notre liberté dont elle a besoin pour s'inspirer), qui nous assistera comme une bouée fidèle, parce qu'elle flotte.. jusque un peu mieux que nous – elle aura à ce titre besoin, qu'elle le sache ou nous, d'une humanité et d'une nature en bonne santé ; elle nous y aidera si nous nous en servons bien.

 

Si je ne vous ai convaincus, mais seulement ennuyé ou angoissé, je vous prie de m'en excuser.

Comme je l'ai dit en passant, il y a encore cent fois plus à dire, à écrire ; mais nous devons faire avec les moyens du bord. Je crois que si "votemobile" n'arrive pas à émerger, ce sera l'IA qui nous le fournira (ou équivalent) d'elle-même parce qu'elle a besoin de notre démocratie humaine pour être notre remède.

(C'est ce que je présente à EPL, ce pour quoi EPL m'a appelé et convenu, et ce qu'ainsi je vous le présente donc)
Ensemble pour les Libertés,
William
Relais/référent EPL.AURA

 

Déduction/diagnostique

Il n'est pas si facile de faire ce saut, passant du covid à l'IA. Même avec une opinion de mieux en mieux disposée à réaliser qu'a lieu une vaste et profonde manœuvre politique, il y a une difficulté à relier ce but (politique) à ce moyen (l'épidémie). A cette difficulté une seconde s'ajoute : pourquoi rajouter à ce moyen épidémique des lois et une gestion si malsaine ? Or... 'voilatipa' que cette seconde difficulté, à l'examen vient éclairer sinon résoudre les premières. Voyons comment ; un examen clinique et son analyse viennent abonder dans l'hypothèse d'une cruciale I.A.

Je vous invite à la lecture de cette vidéo un peu longue 1:50:10, https://youtu.be/ZSNxrEEDFWw , mais complète et solide.

Ce n'est pas par son contenu qu'elle excelle. Bien que celui-ci soit d'une honorable valeur – décrivant les soupçons qui peuvent peser, de perversion et de paranoïa, expliquant le traitement nauséabond par la politique sanitaire que nous vivons – cette conférence excelle par ce qui lui manque. Comme la queue du chien agitée, ou le doigt du maître fascinant (manipulations génétiques, propagande, manipulation des foules..) ce que cet appendice captivant cache encore, ne se trouve nulle part (c'est pourquoi il faut ces tournures pour l'atteindre). Comme la lune nulle part sur terre, l'IA est insaisissable. Et pourtant c'est elle la cause de nos humeurs.. de nos terreurs en l'occurrence. Remarquez une chose dans cette vidéo pourtant bien agitée, la présence, l'invasion de la société, de l'humanité par l'IA n'est pas une seule fois mentionnée. Or si on veut parler aujourd'hui de psychopathologie collective, comment pourrait-on faire l'impasse sur ce qui arrive, à notre époque, en ce moment, à la pensée sur terre !?

Pour en faire un exemplaire cas d'étude : saisir à 5:50, première intervention, premier exemple, premier paragraphe « ..se mettre en mode robot.. » Quel titre ! Quelle allusion ! Quelle introduction ! Et pourtant par la suite, les deux heures durant, pas une fois ne revient la moindre allusion au suprême outil de la suprême menace de la déshumanisation, la robotique et la machine qui pense. Seul y reviendra une allusion au « côté mécanique, implacable du truc..01:30:00 » et à la solution d'inversion de la perspective – c'est à dire ce double renversement auquel nous sommes invités : à savoir constater par la logique de l'absence, refoulement, l'importance première du fait, réel, que les machines se sont mises à 'penser' (au sens le plus scientifique, rigoureux, psychologie et logique qui soit – Turing, Lacan à eux seuls suffiraient) et deuxièmement nous lever pour les rendre au pouvoir du peuple, les tournant ainsi du poison qu'on en fait, au remède qu'il tient à nous de faire.

Souhaitons que le peuple prenne l'IA sous sa gouverne, qu'il prenne en main ses logiciels et algorithmes appropriés, qui dissiperont les velléités d'en faire des armes de l'oppression, et qui orienteront leur puissance au service des masses, de la santé et des libertés.

DWT@20211127181400